Selon Vaivre-Douret (2007) « La dyspraxie développementale désigne les troubles de l’exécution des gestes intentionnels, finalisés (par opposition aux gestes réflexes) et culturellement appris, sans être imputable à une atteinte neurolésionnelle, un retard mental, un déficit sensitif ou sensoriel, un trouble moteur avéré, un trouble du développement psychoaffectif ».
Etre dyspraxique c’est donc « être dans l’incapacité totale ou partielle d’inscrire cérébralement certains programmes gestuels en dépit d’une exposition et/ou d’un apprentissage normal des gestes considérés » (selon N. de Breuck).
Il existe différents types de dyspraxie (selon Mazeau, Vaivre-Douret) :
– la dyspraxie idéatoire
– la dyspraxie idéomotrice
– la dyspraxie constructive
– la dyspraxie de l’habillage
– la dyspraxie bucco-linguo-faciale ou verbale
– la dyspraxie visuo-spatiale
– la dyspraxie constructive non visuospatiale
Les répercussions se situeront au niveau des apprentissages scolaires, du graphisme, du langage écrit, du calcul. La dyspraxie est donc souvent associée à de la maladresse, du TDA/H, de la dysgraphie, de la dyslexie et de la dyscalculie.
La dyspraxie est un trouble qui résiste à un traitement conséquent. L’objectif de la rééducation sera de contourner les faiblesses en utilisant les compétences préservées, de mettre en place des mécanismes de compensation, des adaptations matérielles, tout cela avec l’aide indispensable de la verbalisation.
Jade Destrée, Logopède
Thérapeute du langage écrit, du langage oral, de la pensée logico-mathématique, de la sphère ORL et des troubles acquis
Cabinet privé : Rue du Vallon 100, B-1332 Genval
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